La madrugada del pasado 25 de mayo hubo un accidente mortal en FdeE, lo que supone el tercero tras los de 1955 y 2008.
Jean-Luc Armengaud "Rambo" -52 años- comenzó la inmersión en solitario ya anocheciendo y con rebreather. Según la información disponible fue rescatado a tan sólo 6m de profundidad, pero si no recuerdo mal esa es la profundidad de la entrada.
DEP
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C'est sa compagne qui, inquiète de ne pas le voir revenir comme prévu à minuit, donna l'alerte. Une quinzaine de pompiers, dont la brigade spécialisée des plongeurs souterrains des P.-O., est rapidement intervenue. "Dès notre arrivée sur site, en pleine nuit noire, nous avons aperçu une lumière à la surface de l'eau. Deux hypothèses s'offraient à nous, soit c'était une simple lumière balise, soit la lumière provenait des lampes-torches du plongeur. Malheureusement, la seconde hypothèse a été confirmée. Nous avons repêché le corps à 6 mètres de profondeur, tout près de la sortie", témoigne le commandant Vincent Lauppi. Il est alors 2 h 30 du matin.
Aussitôt, la brigade de gendarmerie de Rivesaltes est saisie de l'enquête. Deux hypothèses majeures peuvent expliquer le drame. Le plongeur a pu être pris d'un malaise qui aurait provoqué sa noyade. Mais, un problème matériel n'est pas non plus exclu. Selon les pompiers, la victime plongeait avec un recycleur. C'est un système qui recycle l'oxygène contenu dans la bouteille. Ce qui permet une plus grande autonomie de plongée qu'avec les classiques bouteilles hyperbares. Un incident mécanique ou électronique peut avoir déréglé le mécanisme. Cette piste semble d'ailleurs privilégiée.
"Ce décès est un drame malheureux", regrettait hier matin Jean-Jacques Lopez. Le maire de Salses ajoutait que la Font Estramar "était un site très prisé et fréquenté des plongeurs spéléologues. Le gouffre lui-même appartient à un privé, une famille de Salses. La falaise est, elle, propriété de la mairie. La municipalité, comme les propriétaires, a installé des panneaux d'interdiction. Interdiction de plonger de la falaise et de se baigner pour la municipalité, interdiction de plongée pour les propriétaires. Cela n'y fait rien. On ne peut tout de même pas boucher les lieux. Plusieurs réunions ont déjà été organisées sur la sécurité des lieux. Les associations de plongeurs demandent qu'il reste accessible et ouvert. Des pompiers spécialisés, surtout de l'Aude, me disent qu'il est important qu'ils puissent s'entraîner sur ce type de site, que cela peut sauver des vies lors d'interventions futures. Ce n'est pas négligeable non plus. Nous travaillons à l'élaboration d'une convention pour trouver une solution"